un commerçant bien désoeuvré

Les affaires ne marchent pas fort pour Charles, qui semble s'en remettre à la fortune, ou aux champs de course, pour se refaire la cerise. Le regard goguenard de son acolyte (l'ineffable J.-M. Proslier !) ne présage rien de bon...

le journal, le drink, la télé

Après les balades cyclistes et ensoleillées au bord de la Loire  (voir le cinéma des vélos), les grands amoureux satirisés par Pierre Étaix sacrifient à tous les rituels ; le journal de monsieur, pur accessoire, va laisser la place à la contemplation de la télévision.

je prends tout, gardez la monnaie !

Tout entier dévoué à sa nouvelle passion, le soupirant débarrasse promptement le vendeur à la criée de sa pile de journaux ! L'étoile Stella doit lui appartenir.

la vie des étoiles

un convoyeur bien concentré

Que serait le coup parfait sans la distraction des gardiens de l'ordre et de la propriété ? Ici aussi, comme dans Le Cercle rouge, notre ami Tim peut compter sur un convoyeur de fonds absorbé par son journal. 

lire le journal tout nu

Bien détendu et bien accompagné, Tim lit le journal à la plage, enfin celle du lac, dans un petit bled du Jura. Qu'on ne s'y trompe pas, il prépare le coup parfait ! le vrai, l'ultime, celui qui permet de se retirer des affaires.

faire les mots-croisés au lit

un soulagement ambigu

Frankie Bono toujours angoissé achète une dernière édition au kiosque du coin de la rue. Enfin, son crime est publié ! C'est un soulagement très ambigu qui s'empare du tueur à gages ; en effet, il doit encore accomplir son contrat, mais dans des conditions moins confortables. Pauvre Frankie Bono.

le journal parle t-il de moi ?

Baby boy Frankie, le tueur solitaire à la dérive, a tué. Il n' a pas encore exécuté son contrat. Il a dû tuer le gros homme aux rats qui voulait le faire chanter. Frankie Bono achète tous les journaux et les compulse fiévreusement pour savoir si on parle de son crime.

lire libé, c'était le bon temps

)

un Libé avec du texte en première page, un ministre de l'intérieur controversé, tout change, ou rien... (merci à LcVertigo pour le prêt de cette belle capture, certainement choisie en hommage à Langlois !)

un contrat dans le journal

Frankie Bono, tueur expérimenté, fait à peine semblant de lire le journal. Sitôt son contrat trouvé, il l'abandonne sans un regard sur le banc du ferry de Staten Island.

la police tient une piste

Le commissaire Verdier jubile, voilà du travail facile !  un massacre de bons bourgeois en pleine partie fine, c'est la faute aux anars ! ils éditent un journal au nom bien trempé, allons leur rendre une visite de courtoisie, juste à coté, sur l'île de la Cité.

la police lit le journal (avec une mine réjouie)

il n'aurait pas dû...

le veilleur de nuit lit le journal...

... même s'il est difficile de se concentrer ; il y a comme des petits bruits dans le couloir. tout est bien fermé, le système de sécurité inviolable, mais bon...

vénus et les sadiques

la fantasque vénus est enlevée par des gangsters croquignolets ; leur chef vérifie que la presse rend bien compte de leur forfait. encore un drôle de kiosque composé par l'équipe de nelly kaplan !

la vie des starlettes

Venus de Palma, starlette au petit pied, se pâme devant le récit de ses frasques, en première page de France Soir. admirons le kiosque improvisé par Nelly Kaplan et son équipe !

la vie des vedettes

un petit-déjeuner très bourgeois

un homme sérieux

Sam Higgins, notre très  pragmatique et londonien gardien de phare est en route pour Tan-Y-bwlch (oui), terre de mystère et de superstition, de disparitions et de commères. rien qui puisse impressionner un lecteur de journal.

la tentation sur la table de cuisine

la femme d'erwin saisira t-elle cette occasion de dénoncer son mari pendant qu'il apprend à leur fils à faire du vélo ?
et bien oui.

lire le journal au pub, en buvant un grand verre de cognac

Au moment où le vieux maître  revient dans sa mère patrie, Londres ressemble encore un peu à la ville de son enfance (pour ne pas dire à une vraie ville !), et le marché de smithfield est en pleine activité. Notre héros un peu sanguin a un petit penchant pour la chose (la bière de ses deux voisins doit lui sembler bien fade !) et lit le récit du crime du tueur à la cravate, sans savoir qu'il va lui être imputé.  il faut dire aussi que, même pour l'Angleterre de 1972, porter une telle veste est presque déjà un crime...

alors, léon, on y va ? (fini de lire...)

une professionnelle lit le journal au lit

sous le portrait tutélaire de son aïeul auvergnat, le jeune Léon (Melki !) semble bien désemparé.

les droits sacrés de la presse foulés aux pieds par la brutalité cynique

un ennemi de la liberté de la presse

manifestement la publication de cette nouvelle est un peu prématurée...

lire ouest-france au lit

il n'est pas donné à tout le monde de lire le récit de ses propres exploits dans la presse locale, dans la meilleure chambre du meilleur hôtel de Trincamp. mais François Perrin, malgré un patronyme bien banal, n'est pas vraiment monsieur tout le monde ; son regard torve nous l'indique, non ?

la secrétaire de l'agence Lafalaise (Lyon) lit le journal

les fait-divers abondent, les mystères pleuvent, les affaires ne tarissent pas ; on comprend l'enthousiasme de la jeune femme, qui semble déborder le cadre professionnel de cette agence de détective. la future secrétaire (et plus si affinités, du moins dans cette plutôt joyeuse pochade) de  Nestor Burma est aux anges.

lire le journal à sa mère aveugle