l'épicerie-buvette-kiosque du bourg

nul besoin d'aller plus loin : tout est là !

l'arme du crime

alors, la question est : qui a pu glisser cette coupure meurtrière dans le missel ?

le fils dévoyé ? le docteur incompétent ? le régisseur madré ? le curé mystique ?

en tout cas, Maigret fait son cinéma et fait monter la tension...

un missel peu catholique

le coeur de la comtesse cardiaque et un tantinet dévote ne résistera pas à l'impression violente causée par cette coupure de journal annonçant la mort de son fils unique. vraie coupure, fausse nouvelle... (dans le roman, la coupure est fausse aussi).

Mais si le crime semble profiter à beaucoup de monde, qui a cruellement modifié le missel de la comtesse ?

Maigret va devoir reconstituer le circuit de fabrication et de distribution du journal, de Moulins à l'épicerie-buvette de Saint-Fiacre ; cet aspect assez original ne figure pas dans le roman.

le journal qui tue

si le journal bien utilisé s'avère un bon accessoire pour un voleur, il peut aussi devenir l'arme du crime, dans cette adaptation académique mais de bon aloi du roman de Simenon.
de quelle manière "ce morceau de journal découpé à la diable" peut-il tuer ? "un morceau de journal large de 7 cm sur 5" ? Maigret s'interroge, et y voit le crime d'un lâche...