lire le journal au bord, tout au bord de la Seine

l'ingénue de la nationale 7

le prédateur au coupé de luxe se cachait donc une fois de plus derrière la façade respectable du lecteur de journal.

heureusement, le ton débonnaire de ce film de route "à la française" ne laisse rien présager de bien méchant...

(à cette époque, 1962, il semble que l'on vendait dans les station-service de la nationale 7 le quotidien La Bretagne, journal séparatiste de mauvaise réputation. étonnant, non ? )

lire le journal dans une station service au bord de la nationale 7

en smoking, qui plus est.
faut-il se fier à ce drôle de zigue ?

un kiosque à journaux au bord du mississipi

le kiosque de la rue du faubourg saint-denis

celui-là, pas certain qu'il soit toujours là, avec l'ami brialy qui vend des illustrés aux enfants.

le kiosque du métro villiers

48 ans plus tard, il est toujours là.

allure

les deux étudiants marchent le long du boulevard, décidés et détendus. le journal à la main du jeune homme en costume sombre donne plus d'assurance que les cours de droit de celui au costume clair, le héros (Barbet Schroeder !) de ce conte...

rituel

aujourd'hui, le journal de Seahaven que l'on achète rituellement au kiosque, les clients défilant tous les jours dans le même ordre, nous donne des nouvelles de l'Europe. après les sans-abris et les sondages providentiels, rien qui puisse inspirer à Truman Burbank l'envie d'aller voir ailleurs, au bout de la route.

oui, le journal dit la vérité

du moins, dans le meilleur des mondes.

vrai-faux journal

dans un souci de vraisemblance, la petite ville de Seaheaven doit comporter un kiosque et ses habitants sacrifier au rituel de l'homme moderne. mais quelles nouvelles peut-on imprimer pour le jeune cadre (peu débordé) prénommé Truman ?